Saturday, April 26, 2014

La première leçon du sorcier, Terry Goodkind


L'épée de vérité représente une des sagas qui a le plus de succès dans le monde de la fantasy aujourd'hui. Partout à la Fnac on peut voir devant le présentoir la petite mention "best seller" fièrement brandie. Cela faisait un moment que j'avais donc repéré cette saga, et j'ai franchi le pas poussée par un ami qui est un fan absolu.

Alors je ne sais pas trop si je dois donner mon avis tout de suite.

Je vais donner mon avis global, puis développer mon opinion.

De façon générale, je n'ai pas aimé ce livre
Je le trouve trop "facile" en fait.

Là je vais développer mon opinion.


Une série a même été adaptée du premier livre !

La jeune femme qui tombe du ciel

Par une journée normale, un homme normal se balade dans la forêt, quand tout à coup une belle jeune femme apparaît au détour d'un buisson.
Bien sûr, elle est en détresse, poursuivie par des méchants, et l'homme normal décide tout naturellement de tout faire pour protéger cette belle inconnue.
Belle inconnue dont il tombe irrémédiablement amoureux au premier coup d’œil, bien sûr.
Tout cela est très cliché, et j'ai bien conscience que ce genre de schéma peut se retrouver dans beaucoup de bons livres. Mais j'ai trouvé qu'ici, c'était un peu gros.

Le méchant qui s'appelle Darken

Bon, je ne vais pas vous mentir, j'ai explosé de rire quand au détour d'un chapitre, l'un des protagonistes a annoncé que la menace qu'ils auraient à combattre pour les 600 prochaines pages s'appellait... Darken. Vraiment ? Je dois développer là ? Un méchant qui, pour montrer qu'il est méchant, s'appelle Dark(obscurité)en.
MAIS il n'a pas les cheveux et les yeux noirs, c'est déjà ça.

illustration de Keith Parkinson

Le héros-normal-qui-en-fait-est-le-seul-à-pouvoir-sauver-le-monde

Richard Cypher, c'est un bon gars, bien que je ne trouve absolument pas crédible en tant que héros. Du moins pendant la plus grande partie du récit. Honnêtement, je me suis demandé comment il arrivait à échapper à toutes les emmerdes qu'il a pu avoir dans le livre.
On explique vaguement qu'il a reçu une formation par son ami Zedd au début du livre principalement en botanique, géologie, pistage, premiers soins, philosophie de la vie, tout ça... Richard est un garde-forestier, et pas un putain de gardien de la frontière comme un personnage secondaire qui est badass (Chase) ! D'où son maniement de l'épée et son art au combat lui vient ? Nous ne le saurons jamais mes amis.
Il est gentil Richard, mais il ne réfléchit pas trop et se fait souvent avoir, c'est comme ça qu'il commence son initiation. Pour moi, il n'est crédible qu'après avoir opéré un vrai travail sur lui-même, comme dans les derniers chapitres.

Les retournements de situation prévisibles 

Vous savez, ces trucs qu'on voit arriver tellement gros que ça casse complètement l'immersion dans un livre ? Bah voilà, il y en a plein. Pour ne citer que quelques pistes sans spoiler, les rôles de Zedd et Kahlan et leur importance se devinent aisément plusieurs pages avant la grande révélation. Ce qui fait qu'au moment où ils annoncent à quel point eux aussi ils sont badass, on avait déjà compris qu'ils étaient essentiels à la quête de Richard. On sent venir à des kilomètres ce qui va se passer avec le frère de Richard, et ce qui s'est passé avec son père. Je ne suis pas Hercule Poirot, donc je ne pense pas que le problème vienne de moi.



Des dangers qui font pas peur

Les quatuors, les garns, les chiens à coeur, les soldats, la magie, la frontière, le monde des morts, les sous-fifres, Darken Rahl (sérieusement ??)...
Richard et sa clique rencontrent tellement d'ennemis, qui s'évanouissent si vite après avoir été battus, qu'à force, je n'arrivais plus à craindre pour la "vie" de mes personnages. Les péripéties s'enchaînent pratiquement à chaque chapitre.
Il y a très peu de moments où les personnages s'assoient tranquillement autour d'un feu pour développer leurs personnalités. Ce qui fait d'ailleurs que la "psychologie" des personnages est effleurée et passe au second plan, derrière les combats.
Ils s'en sortent toujours, parce qu'il était écrit dans une prophétie que Richard allait résoudre tous les problèmes. Du coup, j'ai eu l'impression que quoi qu'il arrivait, Richard s'en sortirait.

L'amour maudit

C'est un cliché que j'ai de plus en plus de mal à supporter.
On SAIT que la belle va finir avec le héros.
On SAIT que même si elle a tous les soucis du monde, de toute façon lui il est badass, donc il va se la faire quand même.
Et là, ça m'a d'autant plus irritée, que je n'ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour Kahlan avant qu'elle explique enfin les tenants et aboutissants de son pouvoir à Richard. Avant cette révélation, je suis désolée, mais je ne peux pas comprendre pourquoi elle souffre tant de ne pouvoir faire un bisou à son dulciné. L'explication arrive bien trop tard, et j'ai eu le temps de m'énerver sur des scènes d'amour impossible que je ne comprenais pas, tout comme Richard.
Du coup, l'amour "maudit" qu'ils éprouvent l'un pour l'autre ne m'a absolument pas touchée.

Tout cela est renforcé par cet autre cliché de "l'amour au premier regard" que je trouve stupide. Je ne trouve pas crédible qu'on décide tout d'un coup de donner sa vie pour un/une inconnu(e), même si on l'aime de tout son cœur. Ça pourrait marcher dans la vraie vie, mais parce qu'on se connaît. Un gars qu'on connaît depuis trois pages qui se dévoue à une femme rencontrée deux pages plus loin, ça ne me donne pas envie de me sentir impliquée dans ses sentiments.

Le style

Alors, je l'ai lu en français, parce que oui, j'aime aussi lire des livres en français entre deux classiques anglais que je lis pour les cours. Sur mon livre, on peut voir que c'est Jean-Claude Mallé qui a traduit. Je ne sais donc pas si c'est Terry ou Jean-Claude (mais sans doute Terry quand même, les traducteurs ne sont pas des babouins quand même !) le responsable de ce style, mais c'est triste.
Sans détour je compare facilement aux écritures simplistes des romans pour ados qui prennent les ados pour des idiots. 
"Le regard de la femme, moins intense, desserra son emprise sur lui. Dans ses prunelles, il lut une chose qui l'attirait plus que tout. L'intelligence ! Oui, l'intelligence brûlait dans ses yeux et dans tout son corps, glorieuse figure de proue de son intégrité. Pour la première fois de la matinée, Richard se sentit en sécurité." 
Je ne sais pas si c'est moi, parce que j'ai pris l'habitude de styles plus alambiqués, mais je trouve ça un peu à ras des pâquerettes.
Mais ça reste à l'appréciation de chacun je pense.


Et sinon il y avait des trucs super aussi !

Je n'ai pas non plus jeté ce livre par la fenêtre parce que je dois quand même reconnaître qu'il y a des idées, des passages et des personnages qui sont bons, que j'aime énormément. Mais ce ne sont pas les personnages principaux qui vous l'aurez compris, m'ont laissée de marbre.

- Darken Rahl: malgré un rôle plutôt mineur, j'ai aimé sa façon de pratiquer la magie. Darken éventre des enfants pour le plaisir des petits et des grands.

- Les endroits étriqués, qui reviennent plusieurs fois dans le récit: ils confèrent une véritable angoisse, et là, je me suis inquiétée pour ce brave Richard.

Denna: la Mord Sith justifie à elle seule la lecture de ce premier tome. C'est un personnage complexe, aussi dangereuse que fragile, à la fois victime et bourreau. C'est elle qui provoque une véritable évolution dans la personnalité de Richard. 
Pour moi, c'est elle qui en fait un héros, un gars qui va vraiment pouvoir sauver le monde. Denna, c'est LE personnage de ce tome, et je le pense vraiment. J'ai trouvé les Mord Sith fascinantes, attachantes, leur univers et leurs doctrines sont nouveaux pour moi. Je n'avais jamais vu ça ailleurs. Et j'aime.

- Le fait qu'il y ait un monde sans magie, et un monde qui connaît la magie.

- La Princesse Violette, personnage de pure méchanceté, jouissive comme un Joffrey Baratheon.


En gros, voilà ce que j'ai pensé de ce livre. Il ne me laissera donc pas de marque indélébiles, il m'a posé des problèmes d'implication personnelle et de crédibilité des personnages. 
Quand j'ai dit ça à mon ami, il m'a affirmé que ça irait beaucoup mieux dès le deuxième tome. Donc bon, peut-être qu'un jour je lirais la suite. 
Allez savoir...


A bientôt !

Saturday, April 19, 2014

Ces livres que j'aime déjà

Il y a des livres sur lesquels on se jette dès qu'on les voit en librairie, qu'on dévore et qu'on aime passionnément, d'un amour inconditionnel comme il n'en existe qu'avec les romans...

Il y a des livres qu'on achète parce qu'il faut bien, parce qu'on les étudie et qu'il faut les lire pour ne pas passer pour une littéraire en carton. Souvent, on traîne la patte pour s'y mettre, on a déjà hâte qu'ils soient terminés, et parfois, on tombe amoureux...

Il y a des livres inattendus, qu'on ne se voyait pas lire, glissés au hasard par un ami qui nous connaît, qui nous apportent une bouffée d'air...

Et il y a ces livres qui font battre mon petit coeur, et rien qu'à l'idée de les croiser dans une librairie, mon sang ne fait qu'un tour, j'ai envie de les dévore, et de passer ma vie à bouquiner.
Il exercent une sorte de fascination sur moi, je ne peux pas m'empêcher d'y penser, j'en dors mal la nuit.


Bref, je tombe amoureuse de certains livres, sans même les avoir lus.
Oui, il y en a plusieurs en même temps, je suis si passionnée que j'en deviens infidèle.
Oui, je suis la Don Juan des bouquins.
Oui, je raconte n'importe quoi.

Tout ça pourquoi ?

Pour vous parler de ces futures passions qui traînent dans un coin de mon cerveau, pour qu'on en parle un peu, parce que échanger c'est important.


- Nos étoiles contraires/ The fault in our stars, John Green

image d'un site de fan

Un livre qui fait beaucoup de bruit, dont tout le monde parle sans vraiment oser en parler, puisqu'on le dit aussi dur que beau. Clairement, je sais que je vais pleurer toutes les larmes de mon corps avec ce livre, mais il fera sans doute partie de cette catégorie de livres particulière que j'appelle: "les livres pansements". Ce sont des livres avec un sujet un peu difficile, mais qui sont beaux, et qui guérissent des soucis qu'on peut avoir dans sa propre vie.

Dans cette catégorie, L'élégance du hérisson de Muriel Barbery m'avait énormément touchée.

 
- L'assassin Royal, Robin Hobb


La série de fantasy la plus connue et la plus en vogue. J'ai trouvé les deux premiers tomes d'occasion, et depuis ils me regardent du haut de ma bibliothèque, en attendant impatiemment de se faire dévorer par la fan de fantasy que je suis. J'ai tellement hâte !

Dans la même veine, je ne peux donc que vous conseiller la lecture du Trône de Fer, qui, au-delà d'être une bonne série télévisée, constitue une lecture passionnante. George R.R. Martin a une écriture très travaillée, des références à la pelle (Shakespeare tout ça...) et une histoire addictive.

- The Silmarillion, J.R.R Tolkien

cette édition me fait rêver

C'est l’œuvre de Tolkien qui m'intrigue le plus. J'ai totalement perdu tout intérêt pour la lecture du Seigneur des Anneaux, que je trouve un peu laborieuse (peut-être parce que j'ai lu les premiers tomes il y a moult années), mais ce livre représente ce à quoi Tolkien tenait le plus, et je m'imagine donc qu'il ne peut être que formidable. 


- Dune, Frank Herbert


 Ce livre a atterri dans ma bibliothèque par un formidable cheminement dans mon petit cerveau. Abonnée à la chaîne Youtube du Fossoyeur de Films, qui est juste excellente, j'adore regarder ses vidéos en boucle, histoire de me faire une culture cinématographique.
Et sa "madeleine" à lui, c'est le film Dune de David Lynch, inspiré du livre de Frank Herbert.
Pas spécialement fan de science-fiction, je m'étais simplement dirigée vers le film, puisque ma curiosité avait quand même été piquée.
Et bien sûr... J'ai adoré les film ! Je ne m'en remet toujours pas, et le Fossoyeur a raison: la musique est vraiment très bonne. Du coup, en bonne bibliophage, je n'ai pas résisté longtemps pour me procurer le livre.



- L'écume des jours, Boris Vian


Ce livre m'a interpellée quand il est sorti en salle dernièrement. Bien sûr je n'ai pas vu l'adaptation, parce qu'on a beau dire, les adaptations me font peur. Et comme je ne veux pas me gâcher la découverte de ce livre, je fuis soigneusement les résumés et autres critiques, pour avoir mon moment à moi, pour découvrir ce qui me semble être un livre fait pour moi.
Mais chuuuut, no spoiler please ;)

Ces livres j'en rêve, j'en attends beaucoup, et je suis certaine qu'on va bien s'entendre !


Et vous, avez-vous des livres qui vous plaisent déjà, alors que vous ne les avez même pas encore ouverts ?

A bientôt !

Wednesday, April 16, 2014

La cup: première expérience

La coupe menstruelle ça vous dit quelque chose ?

Non ?

Eh bien ce n'est pas grave, il n'est jamais trop tard pour prendre un cours de rattrapage avec votre hirondelle préférée !


Si vous n'avez pas vraiment envie d'avoir les détails, rendez-vous en bas de l'article pour le Bilan !



La cup (ou coupe menstruelle), qu'est-ce que c'est quoi ?

Il s'agit d'une petite coupe en silicone ou en latex, disponible la plupart du temps en deux formats (pour celles qui ont eu des enfants, et celles qui n'en ont pas eu), destinée à être insérée dans votre anatomie, pour récupérer vos menstrues.

C'est beau la langue de bois. Dans un autre monde j'aurais dit ça: c'est une coupe en silicone qu'on insère à l'entrée du vagin pour recueillir le sang de vos règles. Là, voilà, les mots sont dits.

A quoi ça ressemble concrètement ?



A ça ! Voilà ! Elle est même fournie avec son petit pochon tout mignon pour pouvoir la ranger.


Mais pourquoi s'infliger la cup ?



(Cette partie de l'article a été rédigée avant ma première utilisation concrète et en situation réelle de la cup, pour préserver l'opinion de départ qui m'a fait choisir la cup.)

En tant que "vierge de la cup", je trouve ça plus pertinent pour convaincre d'autres "vierges de la cup" (je suis sincèrement désolée pour cette expression très moche: en plus la cup ne risque pas de vous "déviergiser", promis).
Adopter la cup, c'est réduire ses déchets, éviter d'entrer en contact avec les serviettes et tampons qui ont été traités chimiquement, ne plus avoir rien qui dépasse, ou rien d'inconfortable dans la culotte. Mais c'est surtout pour des raisons économiques que je me suis lancée dans l'aventure, puisqu'on achète sa cup une fois, et on peut la garder des années avant de la changer, si on l'entretient bien, évidemment. La mienne m'a coûté 28 euros en magasin bio, mais j'ai une amie qui s'en est procuré une sur eBay pour une quinzaine d'euros.


Je vous présente donc ci-dessous une revue un peu plus détaillée de ma première expérience avec la cup, et si parler de règles vous gêne, ou si vous n'avez pas envie de me lire trop longtemps, vous pouvez sauter directement au bilan ;)



Deux jours avant le moment fatidique

J'en ai profité pour m'entraîner à la mettre, l'enlever, la nettoyer, la supporter (ou pas).
Ces deux jours m'ont permis de voir si c'était quelque chose qui pouvait me convenir, si ça n'avait pas trop d'inconvénients, tout ça...
Le premier jour, je ne l'ai portée que l'après-midi, au moment d'aller en cours (quatre heures d’affilée) histoire de l'essayer en conditions réelles. J'ai eu quelques moments d'inconfort: mauvaise posture assise, sensations désagréables en marchant. C'était sans doute dû à une mauvaise position de la cup.
J'ai corrigé le tir le lendemain, en la posant un peu plus haut (sachant qu'elle doit tout de même être posée le plus bas possible), et pour toute la journée. Là, miracle, je l'ai totalement oubliée, elle n'a pas bougé, je ne l'ai pas sentie, c'était le paradis.
Je pouvais attendre mes règles de pied ferme.

Premier jour

Le premier jour des ragnagnas n'est jamais très palpitant chez moi, ce qui fait que je n'étais pas du tout inquiète. En plus je maîtrisais la pose de l'engin. Avant de me coucher, je l'avais posée, histoire de ne pas être prise de court le matin au réveil.
Je n'ai pas eu de soucis d'inconfort, ni même de "débordement" indésirable. J'ai passé une journée free du fri fri, et je m'étonnais de voir que ma période de règles ne devenait plus synonyme de contrainte. Je pouvais enfin porter mes jolies culottes tous les jours, sans craindre rien ni personne.

Deuxième jour

expression française du 16e siècle pour parler de cette période bénie: avoir ses ours. C'était la minute intello, ne me remerciez pas c'est cadeau.

C'est là que le crash test a vraiment commencé pour moi, puisque c'est mon jour le plus difficile dirons-nous. Je me suis levée en traînant la patte, et j'ai eu la surprise de constater que ma cup, mal posée la veille n'avait su faire son job pleinement (dirons nous).
J'ai dû donc recourir à un repositionnement d'urgence, en la posant plus bas (c'est pour ça qu'il faut la porter le plus bas possible, pour éviter les débordements têtedelinotteilfallaitbienlirelanotice.)

Troisièmes et quatrièmes jours

A chaque lever le matin, j'ai eu le droit à de petits débordements, pas du genre catastrophe, mais c'est embêtant quand même... Je ne sais pas trop comment corriger ce soucis, il va falloir sans doute plus d'entraînement à la pose je pense.
Sinon en journée, c'est un bonheur ! Je ne la sens pas, mais alors pas du tout, elle ne déborde pas du tout (c'est pour ça que je ne comprends pas bien mes déboires nocturnes...).
Je n'ai pas eu trop de difficultés pratiques, pour l'enlever, la rincer et la replacer.

En revanche, ce n'est clairement pas le genre de chose qu'on peut faire dans n'importe quelles toilettes (coucou les toilettes de la fac!), mais quand je portais des tampons j'avais le même soucis de "confort" pour changer de tampon, donc je connaissais déjà. J'aime pouvoir rincer ma cup tranquillement chez moi, et pouvoir me laver les mains après. Oui, parce que dans le monde merveilleux des études supérieures, le savon a déserté les toilettes, les portes sont en verre brouillé, la paroi des toilettes ne touche pas le plafond, les essuie-mains ne sont jamais changé, de même que les poubelles... Que du bonheur !

Dernier jour....

Là, c'est le drame !
Fatiguée de me lever avec des débordements, je me suis couchée avec une serviette, et j'ai fini ma période de ragnagnas à l'ancienne avec mes éponges à sang bourrées de chimie.
Pourquoi ? Tout simplement parce que mes periods ont duré longtemps, plus que d'habitude (là j'ai fait une ellipse, mais sept purée de jours c'est beaucoup!) et que j'ai eu des journées excessivement longues. Bref, j'ai fini crevée, et flemmarde. C'est donc la fainéantise qui m'a fait délaisser ma petite cup sur la fin.


Un bilan ?

Ce que j'aime chez la cup:

- On réduit considérablement les déchets
- On est vraiment plus libre de ses mouvements
- On ne s'inquiète pas pour les débordements (du moins de jour)
- On peut la changer toutes les quatre à huit heures, ce qui est bien adapté à mon rythme de vie un peu dense, et souvent avec des évènements imprévus
- Il n'y a pas d'odeurs désagréables

Ce que j'aime moins:

- Par manque d'habitude je pense, je me suis fatiguée à l'utiliser
- Il faut vraiment apprendre à la positionner correctement
- Il y a donc un vrai temps d'adaptation avant d'adopter définitivement la cup, ne jetez donc pas tout de suite vos tampons et serviettes, vous en aurez besoin pour faire votre transition.
- Il ne faut pas se sentir mal à l'aise par rapport à son corps, ce qui peut rebuter les plus jeunes par exemple


Voilà les filles, j'espère vous avoir convaincues, ou du moins vous avoir intéressé un instant.
La cup, pensez-y, c'est chouette ;)


Si vous avez envie d'en lire plus, je vous recommande:



- l'article de Kinoko
- l'article de Mademoizelle

Où se la procurer ?

Généralement dans les magasins bios on peut la trouver, ou sur internet (sur iherb notamment).

J'espère vous avoir convaincues de tenter l'expérience !

A bientôt !

Thursday, April 3, 2014

Pure Douceur

...Certains font du sport...

...Certains bouquinent....

...D'autres encore gribouillent...



Il y a des gens qui s'allongent dans leur baignoire, ou dans leur lit.

Il y a des gens qui se cachent sous la couette et se roulent en boule.



Moi je tricote.

Et vous savez quoi ?

J'aime tricoter.

La laine douce qui glisse sous les doigts.

Le cliquetis des aiguilles.


La chaleur de l'ouvrage qui retombe sur mes genoux.

Les idées de créations qui fusent.

La fierté d'être parvenue à créer quelque chose.


Ci-dessus mon bébé en cours: une énoooorme écharpe toute mignonne, mousseuse et douce.

Fils utilisés: 

-Pure Douceur (aig. 4.5) en couleur Rose thé
- Lurex en couleur Galaxie
(Bergère de France)

Comment je procède ?

J'ai monté beaucoup beaucoup de mailles pour obtenir une écharpe très large.
J'ai doublé le fil pure douceur, plus le Lurex (ce qui fait trois fils au total réunis en un).
Je tricote avec des aiguilles 8 pour obtenir quelque chose d'aérien, de mousseux et d'épais.
Je tricote en point côte 4/4 (4 mailles endroit, 4 mailles envers).




A bientôt ;)

Livraddict

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