Wednesday, July 23, 2014

A Song of Ice and Fire, petit bilan (sans spoiler)

L'année dernière avant mes partiels je découvrais la série ultra connue Game of Thrones (notez que commencer cette série avec les partiels approchants n'est PAS une bonne idée), et je suis devenue complètement accro.



Comme à chaque fois que je regarde une adaptation qui me plaît, je me jette toujours sur le bouquin d'origine. Et là il faut vous accrocher mes amis, parce que George R.R. Martin, l'auteur des livres, a beaucoup, BEAUCOUP écrit.

Je pense que toutes les intégrales doivent totaliser entre 4000 et 5000 pages (non je n'ai pas mis un zéro en trop), ce qui est juste ÉNORME. Je ne pense pas qu'on puisse se rendre compte, mais ce bon monsieur a juste fait un travail de titan dans cette série, qui n'est même pas encore finie.
On commence même à dire sur internet qu'il n'arrivera jamais au bout de sa saga. 
J'avais tendance à me dire que ces gens exagéraient, mais parvenue à la fin de l'intégrale 5, je ne peux que penser la même chose.  

L'histoire est une fresque tellement immense et exhaustive que je peux vous assurer qu'on est encore loin du dénouement final de la série. Enfin j'espère.

Au lieu de rédiger consciencieusement une revue pour chacune des intégrales (dont les premières commencent à se faire loin dans mes souvenirs), je préfère plutôt vous faire un gros bilan. Évidemment, je reviendrai sans doute sur les thématiques et les personnages de cette saga, puisque j'ai déjà repéré plusieurs choses très intéressantes à étudier.


Ce qu'on retient souvent de la série, c'est la violence et le sexe.
Et je ne sais pas si c'est juste moi, mais je trouve qu'ils se sont fait drôlement plaisir chez HBO.
Il ne se passe pas un épisode sans qu'on voie des seins ou une paire de fesses, ce qui devient vite lassant. Les bouquins présentent infiniment plus de subtilité: la violence se fait aussi psychologique que physique, et le sexe ne pointe pas le bout de son nez (haha) toutes les deux pages.

Nous sommes dans un cadre de fantasy classique, avec des codes d'honneur et des traditions purement médiévales, on retrouve donc tous les motifs de cette période: la femme bonne à marier, les alliances entre les différentes maisons, les chevaliers, pas d'électricité, des épées, des rois, de la magie et des dragons.
Mais comme vous êtes intelligents, je suis certaine que vous me voyez déjà venir d'ici...
C'est de la fantasy classique... OUI, MAIS !


Mais il y a plusieurs éléments qui rendent cette saga unique, efficace et passionnante:


- Le rôle des femmes

Les femmes ont beau être considérées comme des morceaux de viande vendus aux Lords en mariage pour sceller des alliances entre les maisons, elles ne se laissent pas faire pour autant. Je peux citer comme exemple absolu la petite Arya, deuxième fille des Stark, garçon manqué qui rêve de vengeance.
Mais d'autres personnages féminins donnent une vision beaucoup plus fraîche des femmes dans ce genre, comme Brienne de Tarth (femme "chevalier"), Cersei Lannister (reine fière et mère dévouée, mais un peu idiote quand même), Asha Greyjoy (pourquoi a-t-on changé son nom dans la série ???) et bien sûr la fameuse et tant aimée Daenerys Targaryen.



- Les Autres/ Les Marcheurs Blancs (The Others/ the White Walkers).

Je ne sais pas d'où George Martin tient l'idée des marcheurs blancs, mais je trouve que ce sont des "méchants" qui sont vraiment effrayants. Ce sont des cadavres que le froid change en sorte de zombies de l'hiver. Ils ont les cheveux blancs, les yeux d'un bleu presque blanc, et ils attaquent les vivants, qui une fois morts, rejoignent leur armée. Se retrouver face aux personnes mortes que nous avons connues, sans pouvoir les tuer, je trouve que ça a un potentiel frayeur de dingue.




- Absolument rien n'est manichéen dans ces livres. 

Rien n'est totalement bon, ni totalement mauvais, que ce soient les supposés gentils (les Starks) ou les supposés méchants (les Lannisters). On est d'ailleurs beaucoup plus proches des Lannisters dans les livres que dans la série, puisqu'on a accès aux points de vue de Tyrion, Jaime et même Cersei.
On peut comprendre les motivations et les sentiments de ces deux camps qui s'affrontent.
D'ailleurs j'éprouve un amour particulier pour les personnages les plus ambigus comme Tyrion, Littlefinger (Petyr Baelish), Varys, et Theon Greyjoy, qui ont des rôles essentiels d'ailleurs. Je dis ça, je dis rien.



- "L'effet Harry Potter"

Game of Thrones a eu tout simplement le même impact qu' Harry Potter sur moi.
Évidemment c'est une saga beaucoup plus adulte, beaucoup plus dure, crue et complexe (quoique...), mais ça ne la rend que plus fascinante. Oui c'est vrai, il y a des quantités ahurissantes de personnages qui se croisent, qui s'en vont et qui reviennent, qui disparaissent, qui jouent sur plusieurs plans...
Ça peut paraître compliqué mais le rythme des livres est suffisamment lent pour qu'on ait le temps de prendre le pli.
Pour ceux qui ont envie de lire les livres en commençant par là où la saison 4 s'est terminée par exemple, je vous le déconseille, vous risquez d'être déboussolés, la temporalité n'est pas du tout la même, et la série a pris quelques raccourcis pour simplifier les choses (ce qui est normal).
Comme avec l'univers d'Harry Potter, celui de Game of Thrones est crédible, quand je lis ces livres, j'ai envie d'y croire de toutes mes forces tellement cet univers est imprégné de sa propre histoire et de sa propre culture. 


Je vais m'arrêter là pour l'instant, mais c'est sûr et certain que je reviendrai sur cette saga, tant je la trouve incroyable. 
Si vous aimez la série, vous allez adorer les livres, c'est sûr !

Monday, July 21, 2014

La poupée de porcelaine, Maxence Fermine

Ce livre est la suite du livre intitulé La Petite Marchande de Rêves, je n'en ai pas rédigé de critique puisque ça fait un an que je l'ai lu et que je ne tenais pas encore ce blog. 
J'étais sortie du premier tome agréablement surprise. 
L'histoire de Malo ressemble un peu à celle d'Alice au Pays des Merveilles, mais l'auteur évite parfaitement le plagiat ou une ressemblance trop forte qui rendrait le livre ennuyeux. 




Dans ce deuxième tome, on se plonge à nouveau dans le Royaume des Ombres, cette fois-ci beaucoup plus hostile et incertain que dans le premier livre. Je pense que j'ai préféré cette ambiance un peu plus sombre, on sent que Malo est sur le point de tomber définitivement... Je ne sais pas si ce basculement dans le Royaume des Ombres représente une sorte de métaphore de la mort, mais en tout cas, c'est l'impression qu'il m'a fait, surtout à cause de la prédiction du chat Mercator. Ce livre peut avoir une double lecture je crois.

En revanche, c'est tout à fait le genre de livre qu'on peut offrir à un jeune lecteur sans qu'il ne s'enfuie en courant: le style est limpide et plutôt simple, l'histoire est facile à suivre et ludique, et le livre n'est pas bien épais. Il a une couverture et des petites illustrations qui sont adorables, ça en fait vraiment une bonne idée cadeau.




Pour moi, le gros gros argument en faveur de ce livre c'est la langue vermot qui est parlée par Sourdaud, Duredoreille et Septimus. Je ne sais pas quel travail incroyable l'auteur a du fournir pour élaborer un langage pareil, mais je le trouve très très réussi.
A chaque fois il utilise des mots qui sont légèrement "à côté" du mot qu'on utiliserait dans la langue française, ce qui fait qu'on comprend parfaitement ce langage. Et ce sont des mots désuets, ou avec des sonorités amusantes, ça me fait beaucoup rire (j'ai en tête l'exemple de l'expression "nez-en-moins" pour remplacer "néanmoins").


Si vous êtes plutôt jeunes et que vous ne savez pas quoi lire, allez-y avec La Petite Marchande de Rêves et La Poupée de Porcelaine, vous allez adorer.

Thursday, July 17, 2014

1Q84, tome 1 Haruki Murakami

Depuis 2 ans que je l'avais dans ma PAL, j'ai enfin attaqué la fameuse trilogie 1Q84 d'un de mes auteurs préférés. Je n'avais eu que des bons retours sur ce livre, et puis c'est un auteur que j'affectionne beaucoup, donc je suis partie le cœur léger dans ce nouveau roman...



Alors, je ne sais pas si c'est moi qui ai changé, mais j'ai ressenti quelques longueurs, je me suis ennuyée à certains passages. Je sais que c'est le rythme habituel de Murakami, mais depuis Danse, danse, danse je crois que je commence à avoir du mal avec cette lenteur. Peut-être aussi parce que c'est une histoire divisée en trois livres, l'histoire prend tellement son temps qu'on aurait presque l'impression qu'il ne se passe rien.
Et concrètement, il ne se passe pas grand chose dans ce premier tome, ce qui pour moi est une déception. J'ai eu vraiment l'impression de lire une bande-annonce pour une histoire vachement sympas.

Parce qu'on sent que le récit est intéressant, qu'il y a des idées et de la créativité. Mais dans ce premier tome, ce n'est qu'une surface qui est vaguement effleurée. Et pour un livre de 550 pages (j'ai l'édition poche), c'est quand même assez frustrant ! Encore j'aurais eu un teaser de 300 pages je lui en aurait moins voulu, mais là, c'était trop long.



Cette longueur mise à part, j'ai plutôt bien accroché au récit et à ses intentions.
Le message autour de la femme est très important je trouve. Que ce soit à travers Aomamé, Fukaeri ou les récits féminins qui jalonnent ce livre, on sent une véritable implication dans l'exposition de ce qui peut arriver aux femmes encore de nos jours.
Pour les allergiques au féminisme, rassurez-vous, Murakami ne vous endoctrine pas (d'ailleurs je ne sais même pas si c'est son intention). Ce livre peut constituer une prise de conscience autour de la condition de la femme, et j'ai beaucoup apprécié.

Le monde réel légèrement tordu que représente l'année 1Q84 est très réussi, on sent qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Avec le peu de choses qui se passent, on a quand même la puce à l'oreille: il va se passer quelque chose (mais en attendant on s'ennuie un peu les enfants !).

Pour ce qui est des personnages, j'ai beaucoup aimé Aomamé et Tengo, il n'y en a pas un que j'aimais plus que l'autre. C'était un plaisir de les retrouver à tour de rôle, pour cela, c'est vraiment bien joué!
Ce que j'aime toujours chez les personnages de Murakami, c'est que ce sont des sortes d'anti-héros capables de vivre des choses surréalistes. Ces deux personnages principaux sont tous les deux des écorchés de la vie, qui ont du se créer tous seuls mais qui ne baissent pas les bras et continuent d'aller plus loin. Je les admire vraiment, et c'est sans doute le seul argument de poids que je trouve pour lire la suite.

La perspective de devoir lire encore 1000 pages pour enfin savoir ce qu'il se trame derrière tout ça ne me réjouis pas beaucoup, on verra donc si je continuerai l'aventure 1Q84.

Sunday, July 13, 2014

Les reading tips

Lire des livres, c'est super.

Mais parfois, ça peut devenir un peu compliqué d'harmoniser sa petite vie et ses lectures.

Voici quelques petits trucs qui pourraient améliorer vos conditions de lectures au quotidien ! Enjoy !


La question épineuse des formats poches / grands formats

Les livres en grand format c'est beau, ça rend bien dans une bibliothèque, et même que c'est écrit gros ! MAIS, l'effet kiss cool de ces formats là, c'est le poids. Ces bouquins pèsent quatre tonnes et sont difficiles à transporter.

Ma solution ?
Je suis pas sûre que vous serez convaincue par cet argument, mais moi j'ai abandonné l'idée de trimballer mes grands formats dans mon (pitit) sac à main. Si j'ai un grand livre en cours de lecture, je le laisse chez moi, et j'emporte un livre de poche avec moi. Si vous tenez à ne lire qu'un bouquin à la fois, je ne vois qu'une seule solution: promenez-vous partout avec un graaaand sac à main, de préférence en bandoulière pour répartir le poids excessif du méchant gros livre.

Les livres poches eux, ont un autre inconvénient; ils s'abîment facilement dans nos sacs. Je me suis arraché les cheveux plus d'une fois en voyant que des pages et des couvertures s'étaient disgracieusement pliées entre deux classeurs. Ce sont particulièrement les livres que j'étudie en cours qui s'abîment, et j'ai donc trouvé l'astuce bête (mais on n'y pense pas forcément) de couvrir mes précieux. ET j'ai arrêté de prendre mes cours sur des classeurs, j'ai juste ma trousse et une pochette de feuilles. Aaah, la fac...


Les intégrales sont plus économiques

Je ne vous apprends sans doute pas grand chose en vous disant cela, mais quand on décide de lire une série de livres, le coût total peut revenir à des prix assez élevés. Les intégrales du Trône de Fer (bien sûr!), celles du Seigneur des Anneaux par exemple peuvent être intéressantes. Par contre, les intégrales, ça pèse lourd quand même !
Il existe le même genre de compilation chez les BDs et les mangas, ce qui est d'autant plus intéressant que ce genre de format peut devenir très très cher. Pour qu'il y ait intégrale, il faut souvent que l’œuvre ait été publiée il y a un certain temps en revanche.
Deuxième petit soucis: vous devez être à peu près sûr(e) que l'histoire vous plaira, sinon vous aurez dépensé beaucoup de sous pour quelque chose que finalement vous n'aurez pas envie de continuer.


mes petits post-its hema, on les trouve toujours en boutique si vous les voulez !

Les petits post-its

Ça, c'est ma lubie du moment.
Notamment pour retenir les citations et passages qui m'ont plu, je trouve ça très pratique. Je me suis offert plein de petits bidules qui collent que je garde dans mon sac où sur ma table de nuit pour marquer les pages qui sont importantes pour moi.

Ces petits trucs sont aussi très utiles en cas d'étude poussée d'un livre: pour marques les passages qu'on étudie en cours, ou marquer les pages qui sont utiles pour un exposé/thèse.



Lire en extérieur

Dans votre jardin, sur votre balcon, tout va bien. Par contre, si vous êtes dans un coin où il y a du passage, ça peut devenir compliqué.

- La solution du casque: Très souvent, je me colle la musique aux oreilles, en train, en tram où dans un parc. Alors, pas n'importe quelle musique, puisque chez moi, dès qu'il y a des paroles je les chante dans ma tête. Oui, je m'amuse beaucoup.
DONC, pour pallier à ce soucis, j'ai toujours sur mon MP3 (je fais partie des quatre français qui ont encore des MP3) un CD de musique instrumentale. En ce moment, je carbure évidemment à la bande-son de la troisième saison de GOT, qui est magnifique. Sinon, les incontournables restent chez moi les B.O de Harry Potter, les ballets de Tchaïkovski et l’œuvre de Mozart. Ce n'est pas très original, je sais.

- La solution du livre passionnant: celui qui vous prend aux tripes peut se lire partout. Pour moi il s'agira des GOT en ce moment par exemple. Je peux les lire avec des bébés qui pleurent assis à côté de moi sans problème (situation vécue...)


Le répertoire

C'est le saint Graal de l'organisation pour la lectrice chevronnée !
Il vous permet tout bêtement de répertorier tous les livres que vous avez lus, afin de mieux vous y retrouver, et aussi pour se rappeler quels sont les livres que vous avez lu dernièrement.

On peut utiliser un répertoire de beaucoup de façons différentes, je vous présente ici la mienne:
- classer en fonction du nom de famille de l'auteur
- noter d'abord le nom de l'auteur, puis le titre du livre
- noter le mois et l'année dans lesquels j'ai terminé le livre (je ne note pas le moment où je l'ai commencé, mais si ça vous dit vous pouvez le faire).

J'ai commencé mon répertoire il y a cinq ou six ans, et je n'ai pas pris la peine de noter les livres que j'avais lus avant de l'écrire, parce que je suis feignante.

Ces petits trucs n'ont l'air de rien comme ça, mais ils changent une vie de lectrice ! Ils m'ont permis de me remettre à la lecture doucement, tout en gardant un peu d'ordre.


Papouilles sur vous !

Thursday, July 3, 2014

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Jonas Jonasson

Je remercie au passage Emmaüs qui m'a permit de trouver ce petit bijou en parfait état pour 2 euros. La récup' c'est vraiment trop bien.
Après Misericordia, j'ai eu un peu envie de gaieté et de légèreté dans ce monde, et c'est donc tout naturellement que je me suis dirigée vers ce sympathique bouquin à la sympathique couverture.

Et je n'ai pas été déçue.


Pour moi, ce livre est absolument parfait en lecture d'été. Il comporte une bonne dose d'humour, d'originalité et d'inattendu. C'est vrai que c'est un peu compliqué de parler de l'histoire sans en faire de spoiler, puisque tous les éléments sont liés entre eux (même si on ne dirait pas au premier abord !).
Allan Karlsson est un petit vieux qui vient d'avoir 100 ans et qui s'enfuit de sa maison de retraite. L'histoire commence ainsi, et chaque chapitre débute avec la date. 
Entre les chapitres qui racontent l'histoire "présente" soit celle de 2005, sont placés des passages au sujet du passé d'Allan.

C'est une histoire très prenante, on se demande toujours ce qui va arriver à ce vieux suédois. Je trouve qu'il y a même un suspens qui s'installe au fur et à mesure. Même dans les passages au sujet de son passé, on a beau savoir qu'il ne va pas mourir quand il est menacé, on se demande toujours comment il va bien pouvoir réussir à se sortir de tout ça ! C'est un personnage très attachant, que je trouve très malin et surprenant. Il a un sens pratique et une logique qui sont simples mais imparables.

Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, j'ai adoré les personnages et la version des grands faits du 20e siècle qui est donnée. C'est tellement absurde qu'on accepterait presque ce qui est raconté ! 
L'idée que ce soit cet homme qui a influé et bouleversé de grandes choses de l'Histoire me plaît énormément. 

Je ne pense pas pouvoir en dire beaucoup plus sans révéler des éléments de l'histoire, mais si vous avez un livre à lire cet été, prenez celui-ci, vous ne le regretterez pas ! 

Si vous n'avez pas trop le temps ou une PAL d'été déjà bien remplie, regardez le film !


Je trouve que la bande annonce en révèle beaucoup déjà !

Si vous voulez une critique convaincante, positive et sans spoiler :


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