Monday, January 26, 2015

Le Hobbit, J.R.R. Tolkien

Tout le monde connaît cette histoire, que vous ayez vu les films ou lu les livres, Le Hobbit est un livre qui est rentré dans la pop culture.
Plus simple et plus court à lire que Le Seigneur des Anneaux, c'est un bon moyen de découvrir en douceur l'univers de Tolkien.

J'avais découvert ce livre il y a tout juste cinq ans, et j'avais été conquise, là où le Seigneur des Anneaux en VF m'avait un peu laissée de marbre.


Le Hobbit, c'est tout d'abord une fable que Tolkien racontait à ses fils le soir. On y rencontre donc tous les codes du genre: des ennemis comiques (les trolls), des éléments magiques (Beorn, les goblins, les araignées géantes, les nains) et un personnage principal attachant.

 C'est également un univers de fantasy dans la plus pure tradition, avec nains, elfes, humains, une légende et un dragon. Ce sont même des éléments qui ont posé les bases de la plupart des écrits fantasy qui ont suivi (comme Eragon).



Le Hobbit, c'est tout à fait le genre de livre que j'aime lire en hiver, avec une ambiance fantasy qui nous emmène loin. Le temps d'une lecture, on oublie complètement ce que l'on fait, ce que l'on est et le monde réel qui nous entoure.


La fantasy est un univers qui permet de s'évader, de créer tout un univers imaginaire qui n'appartient qu'à soi, et clairement ce livre est une invitation au voyage, à l'imagination.
Je vous invite donc fortement à ouvrir un ouvrage de fantasy, pour voyager, pour rencontrer d'autres univers, de nouveaux personnages...
De plus ce livre est délicieusement régressif, on se retrouve plongé dans un de ces contes merveilleux qu'on nous racontait étant enfants.

Alors, n'hésitez plus, munissez-vous de votre plaid, votre chocolat chaud et vos chaussettes en pilou, et bon voyage ;) !



Thursday, January 8, 2015

J'écrirais ...


illustration de Cy, sur le site Madmoizelle

Pour certains, leur arme est un crayon, leur bouclier une gomme
Pour moi c'est grâce au stylo que mes idées prennent forme
Ce soir c'est un clavier qui traduit froidement mes pensées

Le feu des balles brûle tout sur son passage
Dans tous nos coeurs, la tristesse ravale la rage
Ce soir c'est un écran qui me permettra de m'exprimer

C'est un poème libre de droit, libre de tout
Ma liberté n'a pas de frontière, elle est partage
Ici, partout, je pose mes mots d'une encre de paix
Sur une page vierge bien peu écoutée

Mais si j'écris c'est parce que je le veux
Les mots s'emmêlent et se confondent sur cette page
La nuit est longue pour nous, pour vous, pour eux
Quelque soit sa confession, ce soir on s'en fout

Ma liberté d'écrire je la prends et je l'embrasse
Je la tords et la rejette pour mieux revenir après
En démocratie, nous avons le droit de nous exprimer
Un cicatrice au cœur, Charlie portera la trace.

Oui je sais, j'écris des poèmes, c'est gnangnan, c'est dépassé, tout ce que vous voulez !
 C'est simplement ma façon de rendre hommage à ceux qui sont tombés pour la liberté hier à Charlie Hebdo. 
N'hésitez jamais à exprimer votre pensée, du moment que vous le fassiez intelligemment et dans le respect de chacun.

En ce jour particulier où nous voyons à nouveau les frontières de notre liberté menacées, il me semblait que le moment était opportun, d'écrire à nouveau, à cœur ouvert ...


Prenez soin de vous, et aimez vous les uns les autres, putain.

Tuesday, January 6, 2015

L'année de mes 20 ans ...

C'est l'heure du bilan, dit le calendrier.
Bien mon petit, très bien... Par où commencer ?
Parle moi de ton année, petit calendrier.
Dis nous ce que tu as à raconter ...


JANVIER

En janvier ont lieu mes partiels, j'y ai rencontré deux garçons qui allaient devenir mes amis dans les mois suivants. Nous parlons des cours, de Harry Potter, pour oublier un peu le stress.


FEVRIER

Le mois de mon anniversaire, 20 ans ma grande, il est temps...
Temps de quitter celui qui ne me correspond plus, temps de plonger dans la vie à corps perdu, sans savoir de quoi demain sera fait.


MARS

Le mois que je déteste le plus dans une année. Ce mois-ci, ça fait deux ans que j'ai perdu quelqu'un qui m'était très cher. L'heure du bilan, le deuil est fait.
Le printemps se fait attendre, j'ai raté mon permis pour la seconde fois.


AVRIL

Un mois de folie, un mois de course. C'est la décharge électrique, une espèce d'énergie me pousse à faire des choses incroyables. Je me rends à Toulouse avec mon meilleur ami pour voir le concert de mon groupe favori, Within Temptation. La semaine suivante, je repasse mon permis.


MAI

Bingo ! C'est sur la route qui mène vers l'Angleterre que j'apprends que j'ai enfin mon permis ! Après trois ans de galère et de démotivations diverses, je suis enfin légère... 
Arrivée à Hove, près de Brighton, je fais découvrir à ma famille ce pays que j'aime tant, une incroyable aventure que je compte bien renouveler. J'ai même visité les studios Harry Potter de la Warner, un rêve de gosse !

S'enchaînent ensuite les partiels, traduction, littérature, pratique de la langue... Ouf enfin terminé ! L'année est finie, une petite fête pour arroser ça ? 
C'est là que je tombe sur lui... Nos regards se croisent... Il n'y a pas grand chose à rajouter. Je ne savais pas encore que je venais de tomber amoureuse.


JUIN

Mon année est validée !
La chaleur s'installe et l'air sent bon les vacances. Dernière petite fête de l'année, je le revois pour la dernière fois avant trois mois. La magie opère ...



JUILLET

Je suis bien décidée à lire tous les livres qui traînent dans ma bibliothèque depuis des années, je retrouve tant de plaisir à me replonger dedans... L'inspiration vient frapper à ma porte, je commence à écrire une histoire.
Le temps est long, je suis mordue, il n'est pas là, il ne sera peut-être jamais là. L'angoisse me prend aux tripes, et j'écris, j'écris jusqu'à ne plus en pouvoir, pour respirer, garder la tête hors de l'eau.



AOUT

Je travaille, aux espaces verts de ma ville, métier physique et salvateur, je rêvasse dans les parterres de fleurs. Levée à 5h, j'assiste à l'aurore sur les plus beaux sites qui entourent ma ville, un petit goût d'éternité... C'est la fin de l'été.


SEPTEMBRE

Enfin la rentrée ! J'aime mes études, j'aime mes amis et passer du temps avec eux. Il fait encore très beau, et je le retrouve lui. Commence alors un bal tourbillonnant entre nous, mélange doux-amer de regards dérobés et de crises de larmes.


OCTOBRE

Soirée d'intégration pour nos camarades, les premiers frimas apparaissent. 
En robe moulante pour la première fois de ma vie, je suis bien décidée à flamboyer: regarde moi, j'ai tant à te donner.
Trois jours plus tard, nous en parlons enfin, et surprise ... Toi et moi devenons un Nous.


NOVEMBRE

Novembre gris, novembre frais, mais novembre je l'aime.
Novembre j'écris, novembre je cours. Je suis heureuse.


DECEMBRE

Derniers jours de cours, la pression commence à monter. Au fait, que vais-je faire après ma licence ? Gros point d'interrogation en gras surligné. 
Soirées sur mon canapé, calés à deux sous un plaid avec du chocolat, un café et du thé. Petits bonheurs avec toi. 
Les vacances, je retrouve mes amis de lycée, nous avons grandi, l'heure est aux premiers bilans de notre vie.


Je n'aurais sans doute jamais assez de mots pour décrire à quel point cette année a été un énorme tournant pour moi. La plupart des choses que j'ai faites, je n'y croyais plus, ou je ne m'en croyais plus capable, et pourtant je l'ai fait. Alors oui, j'ai grandi, et oui, avoir vingt ans, c'est la meilleure chose qui soit arrivée dans ma vie.

Saturday, January 3, 2015

Coeur de Cristal, Frédéric Lenoir

 Le pitch:

Il était une fois…
Dans un royaume lointain, un jeune prince est victime d’un terrible
sort : son cœur, enveloppé d’une gangue de cristal, ne peut ni vibrer ni aimer. Seul un feu d’amour brûlant permettrait de faire fondre le cristal et de libérer son cœur.
Alors qu’il est en âge de se marier, et malgré tous ses efforts, aucune femme ne lui inspire cet amour. C’est ainsi qu’il décide de partir sur les routes du monde, à la recherche de celle qui le délivrerait du maléfice. Semée de bien des obstacles, sa quête l’amène à méditer sur le sens de la vie, mais aussi à découvrir le redoutable secret qui pèse sur sa naissance.

Frédéric Lenoir  (cliquez sur le lien, il y a une vidéo très sympa où l'auteur parle de son livre). 



Derrière ce résumé d'une histoire un peu simple à première vue, se trouve un joli conte initiatique.
 Je pense qu'on peut vite se tromper quant à l'intention de ce livre tant on n'a plus l'habitude des contes lorsqu'on grandit. Personnellement, j'adore les contes, et ça faisait plusieurs années que je n'avais pas eu l'occasion d'en lire un (en fait depuis ma lecture de Candide en 2010).

L'auteur le dit lui-même, c'est un livre qui s'adresse à tous.
Je trouve d'ailleurs cette portée universelle très sympa: on peut lire ce conte aux enfants le soir avant de dormir. Le livre a des illustrations qui sont jolies et peuvent permettre à l'enfant de s'y retrouver.

Comme tous les contes, derrière un aspect un peu simpliste, voire caricatural, se cachent des messages bien plus profonds. On y parle de la mort, de l'amour, du chemin qu'il faut parfois faire avant d'atteindre son but. C'est une quête initiatique, on sait comment l'histoire va se terminer, mais ce qui est intéressant c'est comment on y arrive. J'ai beau avoir deviné très vite le fin mot de l'histoire, tout le parcours de ce jeune prince m'a beaucoup étonnée.

Frédéric Lenoir va poser des questions sur notre conception du monde, notamment autour du thème principal: l'amour.
Quelques formulations de phrases peuvent être à mon avis un peu compliquées pour des enfants, mais la leçon passe quand même avec l'exemple donné par l'histoire. Ce qui m'a un peu dérangé, ce sont les phrases qui commencent chaque chapitre et qui sont comprises ensuite dans le récit, j'ai trouvé que ça gâche un peu la "surprise". Je dirais d'ailleurs qu'on peut facilement attribuer une piste de réflexion par chapitre.

J'ai été très surprise de voir que la seule note qu'il y avait sur Livraddict au sujet de ce livre était 6/20 (maintenant ce n'est plus le cas). Je pense que c'est parce que nous avons complètement perdu l'habitude des contes et de leur forme, je ne m'explique pas cette note autrement.
Pour moi, il y a une matière à réfléchir dans ce roman, qui est une belle leçon de vie. Ce n'est pas uniquement l'histoire de la quête ultime de la personne qui partage votre vie, cela va quand même plus loin que ça.

Donnez une chance à ce livre, il pourrait bien vous surprendre ;)

Friday, January 2, 2015

No make-up ...


Aujourd’hui on sort un peu du monde du livre et de l'écriture pour que je vienne vous parler d'une tendance que j'ai suivie sans l'avoir voulu: le no make-up.

Le principe est de se maquiller de façon très légère pour révéler sa beauté naturelle, ou tout simplement de se retrouver "à nu" pendant quelques temps.

je ne pense pas que je pourrais apporter une pierre bien différente à l'édifice, mais j'avais envie de partager cette expérience qui m'a été aussi inattendue que bénéfique.

je me maquille depuis ma 6e, je me contentais de souligner simplement mes yeux au crayon noir. Depuis que j'ai commencé, je ne me suis jamais arrêtée: ça m'amusais de voir la transformation s'opérer tous les matins devant mon miroir. j'ai toujours aimé jouer avec les couleurs, tester de nouvelles textures et marques de cosmétiques. 
C'est pourquoi je suis tout à fait capable de comprendre une personne qui se maquille tous les matins.


Pendant longtemps, j'ai en revanche eu du mal à comprendre celles qui ne se maquillaient pas, comme ma mère, que je n'ai jamais vu qu'au naturel. je considérais alors le maquillage comme la quintessence de la féminité, avec les talons hauts et les cheveux bien coiffés. Voyez-vous, je croyais dur comme fer à cette définition stéréotypée et aseptisée de la féminité.
La pensée dominante au sujet de ce que doit être ou non une femme m'avait attrapée, comme elle en a attrapé des milliers d'autres.

De plus en plus attirée par le monde de la beauté, je me suis mise aux talons, pour atteindre doucement 1.80m. je lisais les blogs beauté, et j'en ai rédigé un moi-même pendant un an à peu près. j'ai parlé de palettes, de textures, de tenue, de prix du maquillage, mimant ainsi mes consœurs blogueuses. je ne remets aucunement en cause leur travail d'ailleurs, mais plutôt le mien, et ce qui m'a motivée à lancer cet ancien blog. 
Mon erreur a été de croire que le monde de la beauté était ce qui me passionnait le plus. De croire que ça me convenait de passer vingt minutes chaque matin à élaborer mon maquillage : fond de teint, blush, poudre, base à paupières, fard, mascara, crayon à sourcils, rouge à lèvres...
Du temps perdu ? Maintenant il me semble que oui.


j'ai de la chance d'accepter mon corps et mon visage tels qu'ils sont. 
Cela n'a pas toujours été le cas, évidemment, mais maintenant  je suis sereine face à mon miroir. A vingt ans, on peu dire que je suis vernie.
C'est en septembre, quand je suis rentrée en L3, avec un programme très chargé, que me maquiller le matin a commencé à me gonfler. j'étais pressée, je voulais avoir le temps de travailler mes cours.
Une de mes façons de gagner du temps a été d'arrêter de me maquiller. 
Les yeux nus tout d'abord, puis quelques jours plus tard sans poudre minérale. On m'a dit que j'étais jolie sans maquillage, et moi j'étais ravie. 
Fatiguée en cours, je pouvais me frotter les yeux allègrement !

Depuis trois mois que je ne me maquille plus, rien n'a changé, ou presque. je ne cours plus après les dernières tendances, je ne cherche plus pendant des plombes ce que je vais faire le matin, je ne dépense plus un centime, ni une seconde dans le maquillage. je ne me trouve plus l'air fatigué au naturel, je n'ai plus l'impression d'avoir le visage couvert d'imperfections.
je souris comme avant, je discute comme avant, rien n'a changé, et tout a changé.
Quand je pense à me faire un petit plaisir, ce n'est plus pour un rouge à lèvres ou un vernis -j'en ai déjà bien trop...- , je pense plutôt à un livre, un pull, une robe, au chocolat que je partagerais dans un café avec mes amis.
C'est étrange à dire, mais c'est comme si ma vision de la vie s'était transformée, inconsciemment je devais me poser certaines contraintes vis-à-vis de tout cela.

Alors non, je ne suis pas en train de dire que se maquiller c'est mal, que collectionner les blushes c'est mal et que c'est de l'argent dépensé inutilement. Si c'est ce qui vous fait plaisir et ce dans quoi vous vous sentez le mieux, allez-y ! Vous pouvez simplement tenter l'expérience du no make-up pour un week-end, des vacances, et voir ce que ça peut vous apporter. Vous pourriez être étonnées...

Livraddict

Bannière Livraddict