Tuesday, December 22, 2015

Frankia, tome 1, Jean-Luc Marcastel


Synopsis:

1940, Seconde Guerre Mondiale. Dans une France décalée où la magie se mêle à la technologie, les tracteurs à vapeur sont actionnés par des élémentaires de feu, les arachnopanzers et mécanovouivres déchaînent leur fureur mécanique, les protocoles technomanciens altèrent la réalité, les orcs, colonisés et exploités, se sont battus aux côtés des Frankiens pendant la première guerre mondiale et les elfes sont persécutés et exploités par les Teutoniens et leur maître, le Technarkonte Von Drakho.
C'est dans ce contexte que Loïren, un jeune Frankien élevé par un orc, en zone libre, va recueillir une jeune femme elfe poursuivie par la milice, et se retrouver au cœur du conflit qui embrase Europa. Derrière l'Histoire, celle des États et des Nations, ici ou ailleurs, se cachent le combat, la haine et l'amour des hommes et des femmes emportés dans la tourmente, qu'ils soient réels ou imaginaires.

Mon Avis mes petits loulous;

Bon, je vais être sincère d'entrée: je n'ai pas aimé ce livre. Je suis très fâchée après Jean Luc Marcastel, dont j'ai adoré la saga Louis Le Galoup.

J'aime beaucoup sa plume, qu'on ne retrouve vraiment, mais alors, vraiment nulle part ailleurs. Pour vous donner une idée, on dirait un conteur au coin du feu. Et ça marchait très bien pour Louis Le Galoup. Ça marche aussi bien avec Frankia, mais comme les évènements sont situés plus près de nous dans la ligne historique, on sent un petit décalage. Mais bon, en commençant ce livre, ça m'a fait plaisir de retrouver cette plume.

Marcastel a eu de très bonnes idées pour son livre; les antagonistes, la magie ont été imaginés d'une manière originale, j'ai bien aimé. Et pour finir avec les points positifs, je dirais que ouf, il n'y a que deux tomes.

Allez, maintenant on attaque le côté rigolo, on va se poiler, je vous reprend, rien que pour vous, les éléments qui m'ont franchement fâchée avec ce livre. Tout d'abord: c'est d'un CLICHE. 

Oh mon dieu quoi, mais c'est pas possible, pour un livre publié en 2013 de retrouver toutes les tares des œuvres de fantasy qui ne marchent pas. J'ai eu l'impression de lire Eragon le film! L'auteur s'empare de l'univers de World of Warcraft, du Seigneur des Anneaux ainsi que du mythe du héros (coucou Star Wars!!), mélange le tout et place joyeusement l'action dans les Cévennes et à Clermont-Ferrand (qui est comme nous le savons tous, la ville la plus cool de la terre!).
Les orcs sont verts et bourrins, les nains barbus et bourrins, les elfes sont liés aux plantes et les humains puent du bec. Bon soit, je pense que je lis trop de fantasy pour me laisser surprendre par des ficelles aussi grosses. Même le récit est prévisible comme pas possible; je vous jure que vous aurez résolu le mystère avant d'arriver au milieu du livre. Du coup on s'ennuie ensuite pour 300 pages... Ce qui est long.
Oh et puis... La pauvre petite elfe est une femme fragile et sans défense qui est craintive, délicate, forcément sans défaut, sexy, et bien sûre c'est une princesse. Ensuite Loïren est un héros beau, blanc, fort, courageux, entreprenant, casse-cou, tête de mule (mais c'est pas grave on lui pardonne c'est un garçon) et j'en passe... Morkhaï est un orc bourrin (je vous avais pas dis que les orcs étaient bourrins?) au grand cœur, qui sans doute parce que c'est un orc, a droit à beaucoup moins de développement (alors que lui aussi est là tout le long du livre!), ce qui fait qu'à plusieurs reprises, j'ai eu l'impression qu'il était là pour faire joli (quota ethnique toussa...).
Je n'en peux plus de ce sexisme à deux euros: toutes les femmes sont décrites dans leur splendeur virginale, leur délicatesse et leurs courbes (on a d'ailleurs l'impression en lisant leurs descriptions, d'être un vieux pervers malsain), et tous les hommes froncent des sourcils, sont braves et intrépides, bagarreurs et possessifs envers leurs Fâmes. Merde quoi, Jean-Luc tu nous fais quoi là ??? Tes antagonistes sont méchants parce qu'ils sont méchants, et voilà, il en faut à l'histoire donc bon. On n'en sait pas plus, leur développement est réduit à néant (et puis des noms comme Von Drakho et Noiron quoi... sérieux???).

Ce livre pourrait être réduit de moitié: le récit prend beaucoup trop de temps pour le peu d'étapes franchies, l'équilibre dans la narration n'est pas bon, on ne sent que peu de noyaux narratologiques. Le récit peut nous perdre facilement et la typographie des dialogues est mal pensée.

Juste, c'est pas possible, je n'en peux plus. Je ne pense pas lire à nouveau du Marcastel, le divorce est consommé, après Le Dernier Hiver que je n'avais pas pu lire parce que c'était un ramassis de clichés, Frankia est un peu meilleur, mais non non et non. Lisez Louis Le Galoup, au moins on y trouve des personnages attachants, qu'ils soient bons ou mauvais.

Thursday, December 17, 2015

Magazines #1 Esprit d'Ici

J'adore les magazines. Genre trop. J'en ai des piles pas possibles qui encombrent ma commode chaque mois, pas bien, j'ai pas le  temps de les lire.

Par contre je voulais en parler, parce que la plupart des magazines qui ont pu se trouver entre mes petites mains, valent largement un coup d’œil en kiosque. Pour commencer cette nouvelle série, je vais vous parler d'un magazine que ma grand-mère m'a conseillé (en plus elle m'y a abonnée dans la foulée, je l'aime trop !), il s'agit d'Esprit d'Ici.

Le numéro de Noël que je vous présente ici donne clairement envie de partir s'exiler loin dans les campagnes enneigées à la rencontre des loups et des chouettes. Vous serez prévenus ;)

Regardez moi cette couverture ! Sérieusement vous attendez quoi pour vous mettre au fourneau et préparer ces petits sablés, d'allumer vos bougies et de mettre sur instagram votre exploit !!

Ce magazine regroupe de nombreux champs, je pense que c'est pour cela qu'il peut être aussi intergénérationnel. Autant je ne suis pas fan des articles sur la pêche, autant ceux sur des petits producteurs locaux m'ont appris beaucoup de choses. On découvre des petits coins de France trop choupi, des maisons d'hôte (dans le Cantal les gens hiii!!).

Chaque mois on peut découvrir des animaux, des plantes, ainsi que leurs environnements. Un fenêtre agréable sur la biodiversité qui s'active à deux pas de chez soi. Ce magazine fait également des photos à tomber par terre (littéralement!) qui invite au voyage, à l'apaisement.

Regardez ça ! C'est vraiment sublime ! Certaines recettes sont à la portée de tous, d'autres sont plus élaborées (et demandent du temps, comme les recettes de nos grand-mères). Ces pages donnent faim, et elles inspirent.




Esprit d'Ici coûte 4,80 euros, il est publié tous les deux mois, ce qui est un investissement largement rentabilisé au vu du contenu.

Profitez bien de vos vacances d'hiver, mettez vous au chaud et faites vous des bisous !

Livraddict

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